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Grands évènements sportifs et risques cyber : quand la cybersécurité s'invite sur le terrain

Les grands événements sportifs n’attirent pas que les fans. Les hackeurs aussi s’invitent dans les gradins pour repérer les vulnérabilités et récupérer de précieuses données, voire parasiter la compétition. Transports, chronométrage, billetterie et système antidopage sont autant de cibles potentielles à protéger. Éclairage.

Grands évènements sportifs et risques cyber : quand la cybersécurité s'invite sur le terrain

Plus de quatre milliards de cyberincidents ont été recensés lors des Jeux Olympiques de Tokyo en 2021, soit 815 par seconde. Le chiffre paraît déjà colossal, mais ce n’est rien comparé aux menaces qui planent sur les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, où 10 fois plus de cyberincidents sont redoutés. Car, depuis, le contexte géopolitique a changé. Bruno Marie-Rose, directeur de la technologie de Paris 2024, témoigne : "Mon homologue des Jeux d'hiver de PyeongChang, en Corée du Sud, a vu des systèmes s'éteindre quelques heures avant le début de la cérémonie d'ouverture. Je ne voudrais surtout pas que ça arrive à Paris."

 

Alerte générale

L’écosystème de la cybersécurité commence déjà se mobilise déjà depuis plusieurs mois autour de l’Anssi (Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information). “Les JO sont un événement hors norme en matière de cybersécurité. Je pense que nous sommes dans les temps. Il y a une vraie mobilisation, et ça, c’est très rassurant”, assure Vincent Strubel, le directeur de l’agence, désignée par la première ministre comme responsable de la cybersécurité des JO.

Les menaces sont multiples et peuvent se ranger en trois catégories : 

  1. Les cyberattaques à fin lucratives, comme les escroqueries de spectateurs, via le phishing, la revente de données personnelles ou la création de faux sites de billetterie.
  2. Les attaques politiques, comme le sabotage d’infrastructures pour perturber l’événement ou faire fuiter des informations sensibles.
  3. L’espionnage de cibles bien identifiées en amont, comme les dignitaires politiques ou les fournisseurs et partenaires du Comité Olympique.

L’Anssi réalise déjà de nombreux exercices en imaginant les pires scénarios catastrophes envisageables. Et cela ne concerne pas seulement les JO : “Au-delà des infrastructures sportives, il y a tout le reste, cela nécessite de passer des messages simples : de bonnes pratiques de sécurité, des bons réflexes et de la préparation”, explique Vincent Strubel. Spectateurs ou organisateurs, tous seront visés durant les Jeux de Paris, c’est pourquoi la préparation en amont est essentielle.

 

Un Wild Talk pour tout comprendre

Pour réfléchir au sujet en compagnie des plus grands experts, la Wild Code School organise un nouveau Wild Talk dédié aux cybermenaces dans les événements sportifs.

Il sera animé par Fabrice Deblock, journaliste tech et cyber.

Aux côtés de : 

Le Talk aura lieu le jeudi 7 décembre 2023 de 19h à 21h sur notre campus parisien.

L’événement est gratuit sur inscription, on vous attend nombreux !

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